Espace dynamique d’insertion (EDI)
Les jeunes s’inscrivant à la mission locale n’ont pas tous d’objectif professionnel défini. Ils n’ont pas « validé » de projet clair et précis, voir une expérience faite de stages ou de missions.
Différents dispositifs permettent de vous aider.
Nous allons évoquer dans un premier temps les espaces dynamiques d’insertion (EDI) ; ceux-ci, au même titre que les pôles de mobilisation, font partie du dispositif Avenir Jeune. Les interventions de ces espaces sont multiples.
« La vocation de l’espace dynamique consiste à accueillir des jeunes en grande difficulté et à répondre par un traitement individualisé à l’ensemble des difficultés qu’ils rencontrent. Ainsi, cette approche globale vise l’acquisition par les jeunes, de repères, de la restauration de leur l’image et de leur accession à des apprentissages professionnels. L’espace propose un soutien sur le long terme permettant ainsi d’offrir à chaque jeune d’élaborer et de structurer son projet personnel. »
L’EDI s’adresse aux jeunes qui manqueraient de repères sociaux ou relationnels. Grâce à cette participation, des obstacles peuvent être levés, comme le respect des horaires, la vie en collectivité, l’assiduité.
Les centres d’information et d’orientation
Un jeune arrivant à la mission locale après avoir arrêté le système scolaire doit avoir fait son bilan de fin de scolarité. C’est le rôle des Centres d’Information et d’Orientation (CIO).
L’usage des CIO ne se limite pas au fait de faire des bilans de scolarité. Equipé de fonds documentaires, de conseillers et conseillères recevant le public, ils permettent aux jeunes de recueillir de l’information et des conseils sur les formations, les qualifications et les professions.
Le niveau de formation
Chaque jeune possédant un niveau de formation reconnu ; permet de déterminer par le parcours scolaire leur niveau.
Il y a 7 niveaux de formation :
- Le niveau VI : Niveau égal ou inférieur à une classe de cinquième. Les jeunes n’ayant pas bénéficié d’une scolarité ont également ce niveau.
- Le niveau V bis : Niveau égal à une classe de quatrième ou de troisième, ou à un niveau CAP ou BEP (diplôme non obtenu).
- Le niveau V : Niveau égal aux classes de seconde, première et terminale, ou à un CAP ou BEP obtenu.
- Le niveau IV : Baccalauréat obtenu.
- Le niveau III : Niveau égal au BTS ou à un premier cycle de l’enseignement supérieur.
- Le niveau II : Niveau égal à un deuxième cycle de l’enseignement supérieur.
- Le niveau I : Niveau égal à un troisième cycle de l’enseignement supérieur.
Les pôles de mobilisation
Les pôles de mobilisation (ou plateforme de mobilisation) proposent aux jeunes de valider un projet professionnel à travers une action de découverte des métiers associés à des stages (couramment 2) de manière à ce qu’ils puissent ensuite poursuivre leur parcours vers une formation préqualifiante, qualifiante ou en alternance.
Les jeunes découvriront, sur une durée allant généralement de 6 à 8 mois et en étant rémunérés, le monde du travail et les techniques de recherche d’emploi élémentaires.
Ils pourront éventuellement bénéficier d’une remise à niveau. Certains des centres de formations chargés de ce dispositif pourront proposer des sessions spécialisées autour de certains métiers, comme ceux de la vente, par exemple.
Un pôle de mobilisation peut être couplé à une plateforme linguistique, c’est-à-dire à une action de formation destinée à faire acquérir les bases du français, écrit et oral.
Le parcours d’orientation professionnelle (POP)
Autre dispositif permettant aux jeunes de définir, ou de confirmer, leur projet professionnel, le parcours d’orientation professionnelle se décline en deux formules : le POP collectif et le POP individuel. Il s’agit pour des jeunes faisant plutôt preuve d’autonomie de passer par une phase d’exploration des métiers puis par une confirmation par un stage ou un plateau technique (étant fait au sein d’un établissement de formation disposant de l’équipement adéquat à une mise en situation professionnelle).
L’épide
L’épide (Etablissement Public d’Insertion et de Défense), ou Défense Deuxième Chance, a pour objectif, comme le précise la fiche descriptive issue d’Odyssée d’ accompagner des jeunes en difficulté vers l’insertion sociale et professionnelle en leur permettant d’acquérir les règles de vie et le respect d’autrui, de compléter leur formation et d’avoir les moyens d’accéder à l’apprentissage d’un métier .
Le public concerné étant constitué de jeunes de 18 à 22 ans révolus, en situation d’échec scolaire, sans emploi et en risque de marginalisation qui en feront la demande .
Les jeunes pourront grâce à ce dispositif bénéficier, d’une remise à niveau, de découvrir des métiers, dont le but est de les orienter vers une formation qualifiante ou en alternance.
L’encadrement est majoritairement constitué d’anciens militaires. Les jeunes accueillis sont logés dans leur centre durant la semaine et ne rentrent chez eux que le weekend.
L’Epide.fr
L’école de la deuxième chance
L’école de la deuxième chance (E2C) est une autre manière spécifique de permettre à un jeune de mieux cerner son projet professionnel et de rentrer dans une formation qualifiante, diplômante ou en emploi. La particularité de l’école de la deuxième chance est qu’elle propose une remise à niveau individualisée et adaptée au projet du jeune et que les périodes de stages y sont très nombreuses.
La période en milieu professionnel (PMP)
Les jeunes ayant signé un contrat CIVIS à la mission locale ont la possibilité de faire des stages de découvertes en entreprise : les PMP. Ces périodes pouvant s’étaler sur 10 jours (éventuellement renouvelables) permettent de découvrir un métier, de confirmer un projet : elles font donc parties intégrantes de la construction du projet professionnel du jeune.